Les conditions des thons de l’océan Indien montrent une légère amélioration, mais leur avenir demeure précaire

Malgré la surpêche dénoncée par les spécialistes et les associations de défense de l’environnement marin, le thon reste une ressource très convoitée par différents États du globe.

Les conditions des thons de l’océan Indien montrent une légère amélioration, mais leur avenir demeure précaire. Cette semaine, la Commission des thons de l’océan Indien se réunit en Thaïlande.

Fondée en 1995, cette organisation rassemble 27 pays exploitant les ressources thonières de la région. Malgré des intérêts divergents, tous les acteurs s’efforcent de préserver cette ressource cruciale. Personne ne connaît leur nombre exact, mais on sait que la population de thon se compte en millions.

La pêche au thon dans l’océan Indien est au centre des discussions depuis hier et jusqu’au vendredi, entre les 27 pays membres de la Commission des thons de l’océan Indien.

Les germons et les albacores, respectivement le thon blanc et le thon rouge de l’océan Indien, ne sont plus considérés comme espèces menacés. Depuis trois ans, ils sont classés dans la catégorie des espèces dont l’existence est une préoccupation mineure, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En d’autres termes, selon cette organisation environnementale française, les populations de ces deux types de thon se reconstituent.

Cependant, trois questions demeurent : qu’en est-il du big eye, des bonites listao et de leurs cousines à dos rayés, la Sarda Sarda ? Ces trois espèces sont également largement pêchées par les thoniers senneurs opérant dans la région.

Le big eye, très prisé sur les marchés japonais où il se vend à prix d’or, et la bonite à dos rayé, souvent commercialisée sous forme de conserves de “thon” dans les supermarchés à prix bas, sont au centre des débats cette semaine.

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