Les brouilleurs de réseau de plusieurs prisons sont défectueux, ce qui pose un problème pour contrôler l’utilisation des téléphones portables par les trafiquants de drogue, même en prison. C’est l’une des raisons pour lesquelles le réenregistrement des cartes SIM est mis en place.

Hier, le Principal Prison Officer, Mohesh, a été appelé à témoigner dans le cadre d’une plainte constitutionnelle contre le réenregistrement des cartes SIM, pour discuter de l’accès aux téléphones portables en milieu carcéral. Il a été constaté qu’on ne peut pas toujours compter sur les brouilleurs de réseau.

Depuis 2014, 611 téléphones portables ont été saisis dans les prisons et centres de détention du pays. Ce chiffre a diminué au fil des ans, passant de 113 saisies en 2014 à seulement 17 depuis le début de cette année.

Actuellement, le pays compte un total de 2 681 détenus, parmi lesquels 409 sont impliqués dans des délits liés à la drogue. Depuis 2014, des téléphones portables ont été saisis sur 119 personnes incarcérées pour des affaires de drogue. De plus, 207 chargeurs de téléphone ont également été découverts pendant cette période.

Les détenus profitent de l’inattention des gardiens de prison pour recharger leurs téléphones via les prises disponibles dans la cour et l’atelier de la prison.

Le Principal Prison Officer, Mohesh, a également déclaré que bien que les prisons de l’île soient équipées de brouilleurs de téléphone, certains équipements sont défectueux.

Quant à l’accès à Internet en milieu carcéral, des hotspots WiFi ne sont disponibles que dans les bureaux administratifs.

Il est à noter que chaque prison dispose de 2 à 3 cabines téléphoniques accessibles aux détenus, moyennant un paiement, et que les conversations sont surveillées par un officier de prison.